ApsaDiodurum

L’ApsaDiodurum, l’association qui s’occupe de la promotion et de la valorisation du site archéologie de Diodurum et de la Ferme d’Ithe fait sa rentrée avec ses Journées Européennes du Patrimoine, son archéo’club en octobre pour les enfants de 8 ans à 18 ans et son nouvel atelier :  les bébés archeos.

Les séances permettent aux enfants (de 18 mois à 3 ans) de se familiariser avec le monde de l’archéologie et de s’éveiller avec les sensations liées au contact de matériaux, de la terre et de l’eau.

Site internet :

https://sites.google.com/view/apsadiodurum

Diodurum, agglomération antique

Le site de l’agglomération antique de Dio­dorum, « la ville des Dieux » fut iden­tifié au milieu du XXe siècle dans la vallée de la Mauldre, sur les communes de Jouars-Pontchartrain et du Tremblay-sur Mauldre (Yve­lines, 78).

L’ancienne cité fut établie, dès le Ier siècle avant notre ère, au car­refour de plusieurs voies antiques dont deux principales reliaient, d’est en Ouest, Lutèce (Paris) à Duro­casses (Dreux) et, du nord au sud, Cae­sa­ro­magus (Beauvais) à Autricum (Chartres) et Cenabum (Orléans).

Les fouilles

Les fouilles réa­lisées lors des travaux de la déviation de la RN 12 au titre de l’archéologie « pré­ventive » de 1994 à 1998, ont permis de mettre au jour, sous la direction d’Olivier Blin (AFAN puis INRAP) les ves­tiges de plu­sieurs quartiers (habitat, sanc­tuaires, ruines d’un théâtre antique, édifice funé­raire, nécropole,…) ainsi que la décou­verte et la pré­ser­vation d’un matériel varié et abondant (céra­miques, pièces de monnaies, bijoux,…), témoin des acti­vités com­mer­ciales et arti­sa­nales de l’époque.

C’est un vicus, le seul attesté à ce jour par une inscription, de la cité Carnute, dont l’occupation est attestée désormais jusqu’aux Ve/VIe siècles de notre ère.

La partie nord de la cité, conservée in situ grâce à des tech­niques de pré­ser­vation, est aujourd’hui recou­verte par la route nationale.

C’est sur les ves­tiges de la cité gallo-romaine de Dio­durum que s’établit, dès le XIIe siècle, la grange cis­ter­cienne et son fief de près de 130 hec­tares.

La Ferme cistercienne d’Ithe

La « Ferme d’Ithe » appar­tenait à l’Abbaye cis­ter­cienne de Notre-Dame des Vaux de Cernay, située à une ving­taine de kilomètres du site. Les bâti­ments connaissent une occu­pation continue jusqu’au milieu du XXe siècle, période à laquelle le site est peu à peu laissé à l’abandon puis détruit.

Depuis 2003, des fouilles « pro­grammées », sont orga­nisées chaque année sur les ruines du site et depuis 2005 la cha­pelle du XVIIIe, construite sur les soubassements d’une chapelle cistercienne, fait l’objet d’une res­tau­ration selon les tech­niques de maçon­nerie traditionnelle avec la collaboration du groupement REMPART

APSADiodurum – Histoire du site (google.com)